L’annonce a été faite sous toute réserve. Ce mardi, le préfet des Hautes-Alpes Pierre Besnard, qui avait réuni la presse locale, a parlé de plusieurs points du prochain contrat de plan Etat-Région, qui devrait être voté prochainement par le conseil régional. « Nous aurons un certain nombre de crédits pour quelques infrastructures », a indiqué M. Besnard.
Outre la rocade de Gap, dont les travaux vont pouvoir être engagés, le préfet a notamment évoqué deux projets : le rond-point de Chorges, sur la RN 94, et l’aménagement du carrefour entre la RN 85 et la RD 14 (route d’Orcières), sur la commune de Laye. « En dehors de la rocade de Gap, qui est la priorité absolue, ce sont les deux priorités, étant précisé que le projet de Chorges est le plus abouti, puisqu’il n’attend plus que les engins », a indiqué le préfet. Qui a cependant précisé qu’il « va falloir un peu de cofinancement des collectivités locales si on veut y arriver »…
« On ne se rend pas compte à quel point
une visite ministérielle peut avoir
des effets bénéfiques »
Pierre Besnard a aussi fait allusion à « une possible bonne nouvelle pour les infrastructures ferroviaires », qui permettrait de poursuivre le renouvellement de la voie. Les Hautes-Alpes pourraient ainsi être l’unique département bénéficiaire de crédits pour le ferroviaire en Provence-Alpes-Côte d’Azur. « On ne se rend pas compte à quel point une visite ministérielle bien préparée peut avoir des conséquences bénéfiques », a souligné le préfet, faisant référence au déplacement de Ségolène Royal à Vallouise et dans le Queyras, l’été dernier. « Cette visite nous a permis d’avancer sur la question du loup, sur le projet de lignes à très haute tension et sur le ferroviaire. »
Au sujet de la desserte ferroviaire, le préfet des Hautes-Alpes a profité de cette rencontre pour livrer sa vision des choses : « Il faut arrêter de dire qu’on est complètement enclavé. C’est faux vers le sud. On l’est vers le nord. On a deux solutions : soit aller vers Grenoble, soit aller vers Valence. Je pense que le mieux, c’est Valence, car le TGV y est présent et que, quand ça marche entre les Hautes-Alpes et Valence, on va en 5 heures à Paris. Mais c’est aux élus de se positionner. »
De son côté, la sous-préfète de Briançon, Isabelle Sendrané, est revenue sur la réunion qui s’est déroulée, ce lundi soir à Briançon, sur l’avenir du train de nuit vers Paris. « Plusieurs études sont en cours sur les rails, sur les locomotives, sur le renouvellement du reste du matériel roulant… Il y a beaucoup de fronts à mener. Il y a aussi une volonté de la Région, même si ce n’est pas directement de sa compétence. Le préfet de région soutient aussi cela. Il se passe des choses positives. »