Lors d’une soirée en discothèque en mars 2013 dans la ville de Paris, Arnaud Gonnet, un père de famille de 36 ans, frappe violemment Emeric, un fêtard qui tente d’agresser sexuellement une de ses amies endormie sur une banquette. Dans la bagarre, l’agresseur sexuel est sévèrement blessé et décide de porter plainte pour coups et blessures contre Arnaud. Le 21 novembre 2014, le tribunal correctionnel de Paris rend son jugement, L’agresseur est condamné à 4 mois de prison avec sursis pour des attouchements commis, tandis que Arnaud écope d’une peine de 2 mois de prison avec sursis. Un comble selon Vincent de la Morandière, l’avocat d’Arnaud, qui explique que si il n’était pas intervenu, il y aurait eu un risque pénal pour non assistance à personne en danger.
Le message des magistrats est donc de dire qu’il valait mieux laisser faire l’agression. À une époque où l’on reproche aux passants de ne pas intervenir lorsqu’ils sont témoins de scènes de violence, c’est un jugement incompréhensible mais surtout dangereux.
Arnaud s’était interposé sans violence avant de prendre un coup, il a riposté en réponse de l’agresseur. L’homme condamne cette injustice qui encourage le viol en punissant les défenseurs des femmes et en excusant les violeurs. Il ne regrette aucunement son geste et a décidé de faire appel dans cette affaire judiciaire hors du commun.