Chômeurs, saisonniers, précaires…
Une variable de l’économie libérale ?
Jeudi 18 février 2016 de 20h00 à 22h00
à la salle de la Mutualité, Immeuble le Saint Denis, Passage Montjoie, Gap.
Qu’on se le dise le chômage et la précarité bouleversent la vie de plusieurs millions d’hommes et de femmes depuis des dizaines d’années. L’assurance chômage indemnise moins d’un chômeur sur deux (48%). Alors que chômeurs et précaires se heurtent au refus systématique d’être consultés et associés aux décisions qui les concernent, le Medef règne en maître absolu à tous les bouts de la chaîne (du licenciement aux montants et à la durée des allocations).
Comment construire une véritable démocratie sociale ? Dans le fouillis idéologique actuel, comment donner une place à chacune dans la construction d’une résistance mais surtout dans l’invention d’un monde débarrassé de la misère ?
Malika Zediri, fondatrice et porte parole de l’APEIS (association pour l’emploi, l’information et la solidarité des chômeurs et travailleurs précaires), militante pour le droit au logement et ancienne élue régionale, sera avec nous pour un échange autour de ces questions essentielles.
Présence possible d’une représentante CGT des saisonniers et du comité de chômeurs du 05.
Ce n’est pas une conférence : Ensemble nous fabriquons nos idées !
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La Désertification médicale
Compte rendu succinct de la Fabrique à Idées du 21 janvier 2016
Nous étions 24 et nous avons discuté du fonctionnement et de l’intérêt (ou pas) de l’Agence Régionale de la Santé (ARS), du numerus clausus et de la pénurie de médecins, des Maisons de santé et des Centres de santé comme solutions possibles à la désertification, des problèmes de la psychiatrie, de l’hôpital de Briançon. Pour la première fois nous avons décidé d’une marche à suivre et d’un travail à réaliser auquel nous vous proposons de vous associer.
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Nos Idées
1 On va rédiger nos propres priorités pour le prochain SROS, travailler sur le texte et faire une large consultation des habitants d’ici la fin de l’été.
Les points prioritaires seraient :
La réflexion sur les conditions du maintien de l’activité hospitalière à Briançon,
L’anticipation de la désertification médicale dans les vallées hautalpines,
La question du plan d’avenir de la psychiatrie dans l’ensemble du
département.
2 On contacte les mairies qui prévoient de faire des maisons médicales et on leur suggère d’impliquer les professionnels de santé existants et les habitants avant toute décision.
3 – On devrait accueillir les jeunes médecins ou internes qui arrivent sur un lieu pour les sensibiliser à l’installation sur ce secteur (par exemple à l’Hôpital de Digne a mis en place un accueil des internes).
Si vous êtes intéressé vous pouvez appeler Cécile Leroux au 04 92 53 71 25 ou 06 89 35 64 60