Ciné-débat Nuit Debout
L’Assemblée
de Mariana Otero
lundi 27 novembre à 20h30
Séance de rattrapage, projection sans intervenant
dimanche 1er décembre à 20h30
Bonjour à vous, spectateurs de Ciné mon Mardi, fidèles ou occasionnels, cinéphiles chevronnés ou amateurs avertis d’un cinéma de qualité,
Comment parler ensemble sans parler d’une seule voix ?
C’est le sous-titre de L’Assemblée, le film de Mariana Otero sur Nuit debout. La documentariste a posé sa caméra place de la République à Paris le 1er avril 2016 – 32 mars, et y est restée trois mois, en tant que cinéaste-citoyenne, ne résistant pas à l’appel de « quelque chose de tellement inédit et de tellement fort » (voir interview). Le film est une trace de ce mouvement historique et une invitation à poursuivre la réflexion.
Avec nous pour la soirée du 27 novembre 2017, Aurélien Lévêque, réalisateur, aux postes de preneur de son et de cadreur sur L’Assemblée, nous expliquera la démarche de ce film : les intentions de départ, les évolutions du mouvement qui ont influencé le tournage, les prises de décision au montage. Il répondra à vos questions sur L’Assemblée, et nous livrera bien sûr son avis de citoyen sur Nuit debout.
Lundi 27 novembre à 20h30, avenue Picasso à Veynes.
Séance de rattrapage, projection sans intervenant
dimanche 1er décembre à 20h30.
Prenons du plaisir à aller au cinéma.
L’Equipe de Ciné mon Mardi
Résumé :
Fin mars 2016, des citoyen-ne-s se réunissent à Paris place de la République pour lutter contre un projet de réforme du code du travail, la loi El Khomri. Cela devient rapidement l’occasion d’inventer une autre manière de faire de la politique. C’est la naissance de Nuit Debout. Le film s’attache au cœur battant de ce mouvement, une nouvelle forme d’assemblée citoyenne et démocratique, sans représentant ni chef, qui tente de redonner la parole à chacun. Comment parler ensemble sans parler d’une seule voix ?…
Critiques :
Laura Tuillie, Cahiers du Cinéma
Mariana Otero ne cherche pas à rendre hommage à Nuit Debout, même si la sympathie est là. Elle adopte plutôt la position d’un spectateur assidu et silencieux, comme il y en a eu beaucoup, qui naviguerait de groupe en groupe.
Dernières Nouvelles d’Alsace
L’Assemblée est un film réussi. (…) Il décrit avec la même objectivité l’enthousiasme et la naïveté assumée d’un mouvement citoyen qui se construit, et ses indécisions, ses querelles internes et sa lente détérioration.
Julien Marsa, Critikat
D’une certaine manière, L’Assemblée vient effectuer le travail de synthèse difficilement mis en œuvre sur la place de la République, en opérant des choix de montage pour suivre la chronologie du déroulement de la contestation.
Marcos Uzal, Libération
Le film tente lui-même de ne pas faire de ses spectateurs un simple public contemplant un événement passé et nous met sans cesse face à un questionnement, une recherche, une insatisfaction qui ne demandent qu’à être complétés, prolongés, remis en cause. Par sa modestie et son inachèvement, L’Assemblée est donc une manière de perpétuer des aspirations sans cesse ravivées par l’actualité (depuis Nuit debout, la loi travail n’a pas seulement été adoptée mais également durcie).
Bande annonce :
Interview de Mariana Otero :
<p><a href= »https://vimeo.com/238837328″>Mariana Otero</a> from <a href= »https://vimeo.com/user16737772″>Tv Bruits</a> on <a href= »https://vimeo.com »>Vimeo</a>.</p>