Alors qu’une grève mondiale scolaire est annoncée pour le 15 mars et une Marche pour le climat le lendemain, Alp’ternatives s’associe à la SAPN pour vous faire vivre ce mouvement aussi inédit qu’essentiel. Vous pourrez suivre au fil des semaines l’avancée de ces opérations dans notre département avec des prises de parole, des reportages vidéos et des articles sur le changement climatique dans les Hautes-Alpes.
LA GIFLE !

Tout commence en 1896, à Stockholm. Le chimiste Svante Arrhénius, assisté par le géologue Thomas Chamberlin, déclare que « La combustion des combustibles fossiles pourrait avoir comme conséquence une augmentation du réchauffement global ». Lui et son acolyte ont calculés que les activités humaines pourraient réchauffer la planète en ajoutant du dioxyde de carbone (CO2) à l’atmosphère. Mais leur théorie se heurte à une croyance qui va persister jusqu’en 1987: Celle qui prétend que les océans sont en mesure d’annuler cette pollution.
Problème : La Convention n’est pas juridiquement contraignante. Le Protocole de Kyoto doit être renégocié périodiquement avec des divergences notables pour certains pays qui s’appuient sur la Conférence de Copenhague. Tout est bon pour l’inaction.

C’est à Katowice, pour la COP 24, qu’une jeune lycéenne prend la parole à l’invitation de l’ONG Scientist-Warning. Elle s’appelle Greta Thunberg et appelle la jeunesse à faire grève jusqu’à ce que les puissances agissent en faveur du climat. Tous les vendredis, elle se rend devant le parlement de Suède avec ses camarades… Ses centaines de milliers de camarades qui, aujourd’hui, la suivent à travers le monde. Relayée par des milliers d’ONG et de petites associations locales, sa parole est devenue virale au meilleur sens du terme. C’est une jeune fille qui nous met une gifle comme on met une gifle à une personne hystérique pour la calmer et lui faire reprendre ses esprits. Une gifle qui nous dit «Arrêtez vos délires ! La maison brûle et il faut faire quelque chose maintenant !».
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