Si Nicolas Sarkozy avait énervé tout le monde, François Hollande divisé jusqu’à son propre camp, on peut d’ores et déjà dire qu’Emmanuel Macron a réussi à faire converger tous les mécontentements.
Alors que le mouvement des Gilets-jaunes semble s’installer dans la durée, la forte mobilisation contre l’inaction climatique et, ce mardi 19 mars, la manifestation intersyndicale contre la destruction sociale généralisée, semble faire converger toutes les revendications. Si le système ne peut rien faire pour l’environnement, l’amélioration des conditions de vie du peuple, ni rien contre la cupidité des puissants au détriment de tous et la soumission des dirigeants politiques à la dictature des marchés, alors… c’est le système qui est le problème.
C’est la clé. Celle qui explique l’inaction des gouvernements de France comme ailleurs. Ils prétendent que le modèle actuel qui génère tous les drames peut être régulé, moralisé… Être la solution aux fractures qu’il créé. Il est fort probable qu’ils ne croient pas un seul mot sortant de leurs bouches mais ils ont tant à perdre… Pour ne pas dire, tout ! Leurs privilèges, leur pouvoir… Et aussi « leur » République dont ils se croient porteurs d’un titre de propriété.
Voilà les temps présents; moins une convergence des luttes qu’une convergence de ceux qui luttent et ont compris, même les enfants, que c’est le système qu’il faut changer.
C’est aussi ce que sont venus dire les centaines de manifestants ce mardi à Gap.
Nous donnons la parole, dans ce reportage (vidéo) à Tite Mèl, miitante des premiers jours dans le mouvements des Gilets-jaunes 05. Elle nous confie ses impressions sur la dernière manifestation parisienne où elle s’est rendue.
Leo Artaud
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