T’es viré parce que tu es le plus mauvais patron de start-up du marché des états-nation. En quelques mois de présidence, tu as réussi a fédérer tous les mécontentements contre toi et ta petite bande d’élus, improbables, pour beaucoup. T’es nul. Il n’y a pas d’autres mots. Tu es assez malin pour te faire élire mais pas assez intelligent pour en faire quelque chose de bien…
T’es viré parce que tu n’as aucun sens de la proportion de tes décisions. En matière sociale comme en matière sécuritaire. Tu as envoyé tellement de force dés le début du mouvement social des Gilets-jaunes, que te voilà contraint d’en appeler à l’armée… et puis non… Et puis si… Tu es un instable indécis.
T’es viré parce que tu fais passer la France pour un pays, non plus de cocagne, mais de connards ! Ce n’est pourtant pas la même chose. Nous voilà catalogués dans la funeste liste des états répressifs par l’ONU dont nous sommes un membre permanent. Des pays européens (dont nous sommes à l’origine) tu fais appliquer la pire des politiques anti humaines en matière de gestion d’accueil des migrants. Même ça, tu n’y arrive pas. Tu as les clés de la 6ème puissance du monde et tu es infoutu de faire le job correctement.
T’es viré parce qu’on n’a pas envie de te laisser les manettes en cas de graves crises internationales… On a peur ! On a aussi peur que si un gamin pilotait tout seul un sous-marin nucléaire dans la rade de Brest ! Tu es un faible et comme tous les faibles, tu sors l’artillerie lourde, littéralement parlant, contre des citoyens qui venaient juste te dire « arrête les conneries! ». Tu me fais penser à ce pote qu’on invitait plus tant il avait le chic pour que les soirées finissent en baston et se tailler pour éviter de prendre des coups à la place des copains. Tu es ce genre de mec.

Oh ! je te vois venir avec tes petits poings serrés, en sautillant et d’un rire narquois, t’exclamer « tu peux pas m’virer euh ! nananère euh ! »… C’est vrai… Mais je peux mettre toute mon énergie citoyenne pour que tu sois le dernier président de ce régime archaïque et que ton nom reste dans l’histoire comme celui du « président de la honte ».
Vite la 6 ème République !
Leo Artaud