GAP/Conseil municipal/CESAÏ : « Vous n’avez pas la parole ! »  [vidéo]

Ce vendredi 28 mars , un collectif d’habitants et de soutiens du centre social CESAÏ (Squat humanitaire et culturel installé rue de l’imprimerie) est intervenu lors du Conseil municipal de Gap.

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Perturbés par les grands airs outragés du maire, Roger Didier et de quelques membres de sa majorité, le collectif a tout de même pu lire une lettre ouverte. Sans ces lieux de vie recréés, ce serait plus de 60 personnes qui dormiraient dehors à Gap. Le 115 (terme qui désigne le samu social) complètement saturé, envoie régulièrement des personnes sans ressources ni domicile dans ces îlots de survie.

Le CESAÏ est aussi un lieu d’échange culturel ouvert à tous et s’est très vite intégré dans le centre-ville. Mais le maire ne l’entend pas ainsi… C’est une « occupation sans droit ni titre » qui « ne donne pas le droit à la parole ». Peu importe, pour lui, la nature du projet.

A travers cette intervention, il est aussi question de l’organisation des conseils municipaux. Peu de places en arrière salle et interdiction de prendre la parole, on se demande si les élus ne sont pas restés dans une boucle temporelle des siècles passés. Il serait temps de démocratiser ces espaces et de permettre aux citoyens d’avoir un temps de parole et, pourquoi pas, de participer aux votes des décisions de leur ville. Des Nuits debout aux Gilets jaunes en passant par la Convergence citoyenne et tous les mouvements associatifs, il est plus que temps que les communes s’adaptent à la volonté populaire de démocratie participative et active.

Pas sûr que « Le petit Sarkozy » (son nom d’indien dans les coursives des services municipaux) soit particulièrement désireux de céder une part, même infime, de son pouvoir de notable.

à suivre…

Leo Artaud

Un commentaire

  1. Quel constat redoutable …..
    Bravo pour cet article et l’analyse de l’équipe municipale gapençaise.

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