Les gens au pouvoir veulent une « sécurité globale » pour défendre leur richesse, leur capacité d’extraire la plus-value et devenir encore plus gros, plus riche. Les personnes qui triment pour pas grand chose, ceux et celles qui n’ont plus que des revenus de survie veulent plus de « sécurité sociale ». La manifestation d’hier était bien contre la loi sur la « sécurité globale » et son fameux article 24 mais la colère sociale était visible.
A l’appel national d’un très grand nombre d’organisations syndicales et politiques, à l’initiative du syndicat Solidaires et de l’intersyndicale appuyés par de nombreux partis politiques, entre 500 et 600 personnes sont venues dire non à cette loi contre la liberté de la presse, contre la liberté de manifester, contre le droit donner à la police d’agir sans limites contre les manifestants, les migrants, les maraudeurs, contre celles et ceux qui se mobilisent, agissent, militent, pour un monde humain non soumis aux diktats du CAC 40 relayés par le pouvoir en place.
Macron dans son discours du 12 mars 2020 appelait à une rupture pour le « jour d’après » la première décontamination. La rupture se nomme maintenant poursuite des attaques contre le système de santé, pour une politique anti-migratoire durcie, le démantèlement des aides aux chômeur.ses, la misère pour tous les autres. Et par dessus tout : la sécurité pour les riches alors qu’en France, plus de 10 millions de personnes vivent avec des revenus au dessous du seuil de pauvreté.
Alors oui au droit de dénoncer cette situation, oui au droit de la presse de rendre compte de nos manifestations, oui au droit de défendre la liberté d’information, de filmer les bavures policières, Oui au droit de crier nos droits contre une ploutocratie qui par devant a honte des « bavures » racistes de sa police mais par derrière encourage celle-ci à durcir la répression en les dotant d’armes de guerre, de drones, et de loi liberticide.
Correspondant particulier
Salut, je suis d’accord avec cet article, J’ai quand même envie de dire qu’une minorité de cette masse opprimée, oppressée, n’est pas là, Elle n’est quasi jamais là. Elle est représentée depuis si longtemps par TLM qui heureusement se renouvelle un peu. Mais elle n’est pas là, sauf si catégoriel. Que faut-il faire ? Répression, (in)justice, Covid, ça calme.
On ne pourrait pas faire des manifs à 3ou 4 tous les jours , dans des quartiers d’hiver et variés? Faut pas faire peur, certes, mais on peut quand même essayer de concurrencer les infos à la télé ?
Si je fais un résumé de ce que je lis et entends depuis 12 mois : faire la révolution sanglante….y’a rien à faire, c’est trop tard…..ou plus officiel déjà : trions nos déchets, la technologie vaincra. On n’est pas obligé d’être collapse, on peut faire semblant voire même être optimiste (?). Comme disait, e.a., Lelouche : « tout ça pour ça ». difficile de s’y résoudre.
Dès que j’ai une bonne nouvelle, je vous recontacte. Je vous le dois.