A l’occasion du 25 Novembre, journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, nous manifesterons partout en France pour dire STOP aux violences sexistes et sexuelles. Nous appelons toutes celles et ceux qui veulent en finir avec les violences sexistes et sexuelles à descendre dans la rue samedi 20 Novembre à Gap, 14h, esplanade de la paix.
Les mouvements féministes et leurs allié.es le rappellent depuis des décennies. Les violences sexistes et sexuelles sont massives. Elles concernent l’ensemble de la population. À quelques mois des élections présidentielles nous dirons notre détermination à faire de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles une VRAIE priorité gouvernementale. Le prochain gouvernement doit passer à la vitesse supérieure en débloquant des fonds afin de financer des politiques publiques qui touchent l’ensemble de la
population.

Avec cette manifestation, nous dirons notre exigence d’un monde dans lequel les violences n’ont pas leur place. Les femmes et les enfants doivent être protégé.es. les femmes et les enfants en danger doivent être mis.es en sécurité. Les criminels doivent être condamnés, l’impunité doit cesser. L’éducation à l’égalité doit devenir une priorité.
Avec cette manifestation, nous rappellerons que c’est notre droit fondamental de vivre à l’abri des violences. Ce droit est chaque jour bafoué dans une indifférence qui nous sidère.
Avec cette manifestation, nous ferons entendre nos voix dans chaque famille, entreprise, administration, quartier, établissement scolaire et d’enseignement supérieur, établissement de santé et association. Dans tous les espaces de vie, la question des violences sexistes et sexuelles doit être posée et traitée.
Avec cette manifestation, nous porterons la vois de toutes celles qui, parmi nous, cumulent les violences en raison de leur handicap, de vulnérabilité, de leur âge, de leur origine sociale, de leur statut de migrantes, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, ou parce qu’elles sont racisées.
Le 20 Novembre est aussi la journée mondiale de l’enfance mais aussi la journée internationale du
souvenir trans. Nous porterons la voix de ces victimes. Avec cette manifestation, nous porterons aussi la voix de celles qui ne peuvent plus parler. Celles qui ont été assassinées parce qu‘elles étaient femmes. Nous n’ arrivons plus à compter les féminicides qui auraient pu être évités. Nous dirons notre colère de voir que les pouvoirs publics leur ont tourné le dos, classant leurs plaintes refusant d’entendre leur appels à l’aide.
Nous, militantes féministes appelons à participer activement aux mobilisations #NousToutes.
Le vendredi 26 novembre à 20h30 – Cinéma Le Roc (lendemain de la journée internationale des violences faites aux femmes)
« Jusqu’à la garde ». Film et débat
En France, une femme est tuée par son conjoint ou ex-conjoint tous les deux jours. A l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et dans le cadre du Festival des solidarité, le collectif Embrun Solidarité propose, en association avec le CIDFF (Centre d’Information sur les Droits des Femmes et de la Famille), une avocate et une éducatrice proposent un ciné-débat autour du film « Jusqu’à la garde » au cinéma le Roc à Embrun, le vendredi 26 novembre à 20h30. Le CIDFF est une association, agréée par le ministère du Droit des femmes ; elle propose un accueil et un accompagnement des personnes victimes de violences liées au couple, sexistes ou sexuelles, des permanences juridiques pour toute demande de droits femmes ou famille et un volet insertion socioprofessionnelle. Le film présenté le 26 novembre au soir explore de manière subtile le phénomène d’emprise, peu visible de l’extérieur, mais particulièrement destructeur, dans les relations de couple où s’instaure une relation violente (la violence n’étant pas forcément physique, mais verbale et psychologique). Maître Gaëlle Mathieu, avocate, Mme Defrade directrice du CIDFF-05 et Cécile Onfray, éducatrice et facilitatrice répondront à vos questions. N’attendez plus pour en parler, aidez-les à en parler.