Mieux vaut tard que jamais. Le maire de Gap est connu pour sa capacité à prendre des décisions en solitaire. Les élus municipaux, y compris ceux de sa majorité, ont pris l’habitude d’apprendre les orientations de leur commune dans la presse locale. Le travail des commissions n’est pas respectés et les citoyens n’éxistent pas. Pourtant depuis quelques semaines, l’approche des élections semble faire réfléchir monsieur le maire. De la vie des quartiers à l’aménagement des rythmes scolaires, le maire devient démocrate. Souhaitons que ce virus citoyen soit une longue maladie et pas simplement une fièvre démocratique passagère, connu sous le nom savant de « mensongus électoralis ».